Le Président congolais répond à l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, qui se trouve, au moment où nous mettons sous presse, avec Angela Merkel, à Rethondes, dans la clairière où fut signé l'armistice en 1918.
Le Président français a eu raison d'inviter des chefs d’Etat africains à cette douloureuse commémoration. Car, l'Afrique a payé un lourd tribut à cette guerre de 1914 à 1918. Et, un siècle après la fin de cette guerre mondiale, on ne connait toujours pas, précisément, le nombre des soldats africains morts ou disparus à Verdun, au Chemin des Dames, aux Dardanelles... On suppose qu’ils étaient environ 45.000, soit un peu plus de 3% des morts français de la grande guerre.
Jusque-là, on connaît pas aussi exactement les noms de ces soldats africains. Il semblerait qu’ils s’appelaient Ouédraogo, Traore, Ouattara, Belkacem, Harbi. Cependant, aucun monument aux morts ne recense ces noms. L’on retient seulement, avec certitude, que l'Afrique a payé un lourd tribut dans ce conflit sur le sol européen.
Les soldats africains avaient été recrutés au cours de la première guerre mondiale pour compenser les lourdes pertes de l'armée française. Au total, l’Afrique a perdu près de 45.000 hommes, ce qui représente un peu plus de 3% des morts français de la Grande guerre.
L’Afrique a fourni à la France : 165.000 soldats venus de l’Afrique Occidentale française (AOF) ; 18.000 de l’Afrique Equatoriale française (AEF) ; plus de 172.000 Algériens musulmans ; près de 100.000 Tunisiens et Marocains ; 40.000 Malgaches. Ils ont été engagés à la fois sur le front de France, aux Dardanelles et sur le front d’Orient (les Balkans).
Ces soldats avaient été incorporés dans les bataillons dits de «tirailleurs sénégalais». Au moins 30.000 d’entre eux ne sont pas rentrés et 36.000 ont été blessés. Mais, la France a longtemps occulté la mobilisation de ces hommes.
Pour honorer tous les soldats tombés à l’occasion de conflit, les commémorations de la fin de cette guerre vont rassembler plus de cent dirigeants du monde à Paris, précisément à l’Arc de triomphe.
Outre ces commémorations, le Chef de l’Etat congolais sera aux côté des ses pairs du monde pour participer au premier forum sur la paix, destiné à formuler des propositions concrètes sur la paix et la gouvernance mondiales, sous tous leurs aspects. Ce sommet durera jusqu'au 13 novembre prochain. Au regard de son attachement à la paix et à la stabilité dans le monde, Denis Sassou N’Guesso apportera sa contribution au débat.
Ces rencontres permettront aux présidents français et congolais de resserrer liens de coopération qui existent entre leurs deux pays, dont l’histoire s’est confondue, à un certain moment de leur vie.
Le Président français a eu raison d'inviter des chefs d’Etat africains à cette douloureuse commémoration. Car, l'Afrique a payé un lourd tribut à cette guerre de 1914 à 1918. Et, un siècle après la fin de cette guerre mondiale, on ne connait toujours pas, précisément, le nombre des soldats africains morts ou disparus à Verdun, au Chemin des Dames, aux Dardanelles... On suppose qu’ils étaient environ 45.000, soit un peu plus de 3% des morts français de la grande guerre.
Jusque-là, on connaît pas aussi exactement les noms de ces soldats africains. Il semblerait qu’ils s’appelaient Ouédraogo, Traore, Ouattara, Belkacem, Harbi. Cependant, aucun monument aux morts ne recense ces noms. L’on retient seulement, avec certitude, que l'Afrique a payé un lourd tribut dans ce conflit sur le sol européen.
Les soldats africains avaient été recrutés au cours de la première guerre mondiale pour compenser les lourdes pertes de l'armée française. Au total, l’Afrique a perdu près de 45.000 hommes, ce qui représente un peu plus de 3% des morts français de la Grande guerre.
L’Afrique a fourni à la France : 165.000 soldats venus de l’Afrique Occidentale française (AOF) ; 18.000 de l’Afrique Equatoriale française (AEF) ; plus de 172.000 Algériens musulmans ; près de 100.000 Tunisiens et Marocains ; 40.000 Malgaches. Ils ont été engagés à la fois sur le front de France, aux Dardanelles et sur le front d’Orient (les Balkans).
Ces soldats avaient été incorporés dans les bataillons dits de «tirailleurs sénégalais». Au moins 30.000 d’entre eux ne sont pas rentrés et 36.000 ont été blessés. Mais, la France a longtemps occulté la mobilisation de ces hommes.
Pour honorer tous les soldats tombés à l’occasion de conflit, les commémorations de la fin de cette guerre vont rassembler plus de cent dirigeants du monde à Paris, précisément à l’Arc de triomphe.
Outre ces commémorations, le Chef de l’Etat congolais sera aux côté des ses pairs du monde pour participer au premier forum sur la paix, destiné à formuler des propositions concrètes sur la paix et la gouvernance mondiales, sous tous leurs aspects. Ce sommet durera jusqu'au 13 novembre prochain. Au regard de son attachement à la paix et à la stabilité dans le monde, Denis Sassou N’Guesso apportera sa contribution au débat.
Ces rencontres permettront aux présidents français et congolais de resserrer liens de coopération qui existent entre leurs deux pays, dont l’histoire s’est confondue, à un certain moment de leur vie.